En lisant les articles faisant référence à l’une ou l’autre des catégories, il est aisé de se dire que la réponse est simple : les plantes annuelles vivent une année, les vivaces plus, ou moins… Mais ce n’est pas tout à fait ça.
Ce qui différencie ces deux types de végétaux, ce n’est pas seulement la durée de vie, mais plutôt leur stratégie.
Les plantes annuelles
Ce sont généralement celles qui produisent à la belle saison. Sous notre climat tempéré, elles ne sont pas adaptées aux périodes de gel et meurent entre le début et la fin de l’automne.
Cependant, certaines de ces annuelles perdurent dans le temps quand elles poussent sur leur terre d’origine. Ainsi, le pélargonium, originaire d’Afrique du Sud, est considéré vivace dans son pays.
Leur stratégie repose sur une production rapide. Elles se cultivent au printemps, grandissent vite, produisent fleurs et fruits dans la foulée, déployant beaucoup d’énergie ; leur survie n’est pas l’enjeu.
Il y a énormément de plantes potagères qui entrent donc dans cette catégorie. Exemple de plantes annuelles : https://ma-petite-jardinerie.fr/82-plantes-annuelles
Les plantes vivaces
Les plantes vivaces quant à elles ont une technique de protection du gel du fait de disposer de rhizomes, bulbes ou racines qui restent protégés durant la période froide. Une fois les frimas terminés, cette astuce leur permet de se renouveler.
D’autres vivaces, de type buissons ou arbrisseaux, ont un feuillage persistant qui parvient à supporter des températures très froides.
Leur stratégie étant davantage axée sur le long terme, il est plus facile de comprendre que les vivaces ne fleurissent pas dès la première année. Elles produiront moins de fleurs que les annuelles, leur but étant aussi d’économiser leur énergie et de se préparer à l’hiver.
Exemple de plantes vivaces : https://ma-petite-jardinerie.fr/27-plantes-vivaces
L’idéal est donc de composer son jardin en alternant plantes vivaces et annuelles.